Depuis plusieurs décennies, les arts de rue ne cessent de proliférer dans nos villes. S’appropriant les espaces publics et développant de nouveaux genres artistiques, ils forment désormais un secteur d’activité à part entière. Ainsi, ont-ils confié l’encadrement de leurs activités à certaines organisations pour optimiser de bien-être de leurs artistes.
Les Centres Nationaux des Arts de la Rue (CNAR)
Les Centres Nationaux des Arts de la Rue (CNAR) sont des structures qui ont vu le jour dans le cadre du programme d’intervention « Temps des Arts de Rue ». En place depuis plus d’une dizaine d’années, ils sont considérés comme des établissements de référence dans le secteur des arts de la rue.
Depuis leur fondation, les CNAR encouragent la création, le développement et la diffusion des projets artistiques dans ce secteur. Désormais au nombre de 13 établissements sur le sol français, ils privilégient un statut juridique autonome sous forme d’EPCC ou d’association et possèdent, chacun, un personnel permanent et des espaces équipés.
Grâce à ces ressources, les CNAR peuvent offrir un accompagnement professionnel aux groupements reçus, sur les plans techniques et administratifs. En favorisant une certaine éclosion, ils soutiennent convenablement les démarches artistiques et organisent notamment des spectacles de rue qui peuvent prendre des formes diverses de : temps forts, happening, festivals…
La Fédération Nationale des Arts de la Rue (FNAR)
La Fédération Nationale des Arts de la Rue (FNAR) est un groupement associatif fondé en 1997. En dehors des artistes de rue, elle rassemble plusieurs acteurs de la vie sociale : compagnies, techniciens, programmeurs, CNAR, collectivités locales… Elle s’intéresse notamment à toutes les structures liées aux arts de rue.
À ce jour, la FNAR compte une douzaine de fédérations régionales sous sa tutelle. Afin d’œuvrer pour le renforcement et le développement des arts de rue, elle a établi ses objectifs autour de trois axes majeurs :
- La renaissance artistique et professionnelle ;
- Le développement des équipes, financements et outils dont elle dispose ;
- L’instauration du dialogue entre l’ensemble des acteurs culturels et artistiques du secteur.
Du point de vue structurel, la FNAR est une association à but non lucratif. Soumise à la loi 1901, elle coordonne ses activités à travers un Conseil d’Administration. Ledit conseil se réunit au moins quatre fois par an pour discuter des différents axes d’orientation de la fédération.